Vendredi 19 Aout. Yellowstone

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 Au réveil, nous découvrons la nature environnante car il faisait trop noir pour voir quoi que ce soit en arrivant. Après un super petit dej à base de pancakes et de sirop d’érable, nous repartons sur la route pour faire la boucle sud.

C’est la journée safari animalier:

Je ne sais pas si le bison est en voie d’extinction, mais on ne le voit plus en troupeau.
Nous en avons croisé trois. de gros mâles à chaque fois. énormes et placides.A chaque fois installé dans une petite cuvette de terre qui semble être leur panier. Tout autour la végétation. Manque plus que les pantoufles.

Ici, ce ne sont pas les vaches qui regardent passer les trains mais les bisons qui regardent passer les camping car.

Paint Pot

Great fountain Geyser

Nous laissons les animaux le temps de rendre visite au vieux fidèle, qui nous semble un passage obligé. c’est un geyser qui érupte de manière régulière approximativement toutes les heures et monde à 30 mètres de haut.
les infrastructures autour du geyser sont gigantesques.
Hôtel super classe, magasin général de la taille d’un supermarché mais deux fois plus cher, parkings a n’en plus finir...
Avec tout ça, notre curiosité est aiguisée, nous sommes très impatient de voir ce qui draine tant de monde.
Nous demandons au caissier du magasin quand sera la prochaine irruption. Dans 9 minutes !
Aïe, nous sommes loin du camping car, affamés et avions l’intention de grignoter de bons sandwichs maison devant le phénomène. Alors nous courons à travers les parkings, et attrapons dans le camping car toutes les victuailles susceptibles d’entrer dans la composition de sandwichs.
et nous nous dépêchons pour ne rien rater du spectacle.
Là, devant nous, plusieurs dizaines de rangs de bancs, pas une seule place libre.
A croire que les gens viennent s’installer  en avance dès la fin d’une éruption pour être bien placé à la suivante.
On commence a voir surgir de petits remous du cratère, régulièrement plus importants, pour monter enfin, rapidement, à son climax.
Il y reste à peine une minute et redescend très vite pour s’éteindre complètement.

Tout ça pour ça !

Nous sommes déçus. Ici pas de couleurs, pas de fumée. la nature est tellement cachée par les infrastructures qu’elle semble fade.
Et ce pauvre geyser, au milieu d’une croisette en planche de bois reconstitué.
C’est un comble parce que le parc à brulé en 1988, laissant des milliers d’hectares de forets de pin calcinés. de nouveaux arbres ont poussé mais les troncs immenses jonchent encore partout le sous bois.
Au lieu d’utiliser le bois disponible, ils achètent des kilomètres de bois synthétique ( mélange de résine polyuréthane et de sciure de bois )
Et leur réponse est simple : Si nous n’étions pas là ( l’Homme ), personne ne ramasserait les troncs tombés, donc nous laissons faire la nature.

Bye, bye Old Faithful.

et nous allons voir ailleurs les beautés qui sont boudées parce ce que moins prévisibles et spectaculaires mais oh combien plus magnifiques !

Nous sommes récompensé au bout de quelques miles. En nous arrêtant sur un air de repos au bord du grand lac de Yellowstone, un daim nous accueille. Paisible, les pattes dans l’eau, il joue, il saute, tournoie et nous donne tout le temps de capturer de belles images. On dirait qu’il nous fait un spectacle.
A l’arrivée d’autres voitures, le daim nous salut dans une dernière cabriole et file vaquer à ces occupation de daim. (sur toute la boucle du parc, dès que vous vous arrêtez, d’autres vous imitent et viennent vous demander ce que vous avez vu... Nous rien, on faisait pipi derrière les arbres !)

Au point de division des eaux.
un étang nous fait de l’oeil. Des centaines de nénuphars en couvrent la surface.
A cet endroit précis, les eaux se divisent. elles partent vers l’est en s’appelant le Fleuve Missouri et vers l’ouest sous le nom de Snake River. Nous sommes au point de partage de eaux des USA !
Nous décidons ensuite de faire une petite randonnée près du lac.

 

 

D’apres le descriptif sur la brochure du parc, cette petite marche permet de croiser nombre d’animaux venant en fin de journée s’abreuver au bord de l’eau.
Ils s’abreuvent effectivement mais surtout de notre sang !
De monstrueux moustiques nous piquent malgré le produit ( acheté en France et surement pas adapté ) qui semble encore plus les attirer.
Nous marchons en file indienne surveillant le dos qui nous précède et lui donnant de vives tapes pour écraser les vampires volants. Super balade !
Nous croisons en guise de mammifère, un écureuil, et un cerf quand même!
Mais le bord du lac nous donne un peu de répit, les bois flottés sont magnifiques, le sable, fin et blanc évoque plus les caraîbes que l’ouest américain.
Nous rentrons au pas de course façon commando claqueur.
Ouf !

Plus loin, un attroupement sur la route. le lac est loin derrière, surement plus de moustiques alors nous arrêtons. Miracle ! Une maman grizzli et ses deux petits !
Enfin disons que mathieu pense s’être arrêté mais alors qu’il se lève dans la précipitation, je vois notre embarcation s’approcher rapidement de la voiture de devant... les freins !!! LES FREINS !!!!!!
Il n’avait pas serré le frein à main, était encore en position drive et avait quitté son siège. Collision évitée a quelques millimètres !
Re-ouf !

Les ours sont loin.
On les voit mieux à l’oeil nu qu’avec des appareils qui, au bout de leur zoom, tremblent.
Les ours sont passés boire de l’eau au bord de la rivière Yellowstone qui traverse le parc, Ils sont sur l’autre rive et ne cessent d’apparaître et de disparaître derrière les buissons, mais nous les suivons pendant un petit moment. Nous ne sommes pas seuls. des dizaines de voitures, des pick-ups et d’autres monstres roulants comme le notre, posé à la va vite sur cette petite route. De loin, on dirait un carambolage.
Puis les ours partent et nous aussi. Embouteillage !