Mardi 23 aout "Moab, Colorado river"

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Mathieu a craqué pour une de ces mini cameras multi-taches. elle s’accroche partout, va sous l’eau, prend des photos ou des films et n’est pas plus grosse qu’un paquet de cigarettes.
Nous l’inaugurons pendant le rafting, ce qui fait que nous n’avons que peu de photos et surtout des films ce jour là. Trop long à mettre en ligne.

Le rafting sur le Colorado alors qu’il fait 35°, c’est le bonheur.
Nous passons plus de temps dans l’eau que sur le raft. avec nos gilets de sauvetage, pas besoin de faire d’effort pour rester à la surface et avec le courant du fleuve, nous allons presque plus vite que notre embarcation.
L’eau est très calme, peu de rapides ( les plus gros rapides sont à la fonte des neiges.) Elle est assez trouble, parfois on a pied.
L’impression de glisser sur l’eau en voyant les haut murs de grès rouge défiler est fantastique.
Nous accostons sur une petite plage de sable pour un buffet de «make your own sandwich». Le Colorado, ça creuse, et pas seulement les canyons !

En milieu d'après midi, nous retrouvons notre RV sur le parking en fin de parcours de rafting et nous allons retrouver les chevaux pour la second partie de notre journée sport !

Un beau ranch, «Old style», avec des cowgirls dignes de ce nom !



L’une d’elles nous raconte qu’elle a toujours son arme sur elle dès qu’elle est en Arizona,
Rattle snakes, out-laws, la bonne vieille xénophobe qui justifie le fait de porter une arme parce que c’est légal !
Heureusement, c’est Mélissa une jolie cowgirl souriante qui sera notre guide. d’abord pour une initiation western style.
Parce que, nous ne le savions pas, mais en europe nous montons differement !
Les gestes envers le cheval ne sont pas les mêmes. C’est beaucoup moins tendu et démonstratif que le style anglais qui prime sur le vieux continent. Ici, les rennes sont lâches,  on pose les mains sur le pommeau qui vous donne tout de suite un allure de Calamity Jane, et on laisse le cheval filer !
Apres avoir enroulé un bandana rouge mouillé autour du cou
Bon, nous, nous n’avons filé qu’à l’allure lente et contemplative du pas. Mais quel pas ! Dans des canyons, au fond des ruisseaux, sur les buttes pelées, et toujours sur cette terre rouge magnifique.